Les livres électroniques plus vendus que les livres papier


Tablettes, liseuses... le nombre de terminaux de lecture pour les livres électroniques explose. Logiquement, les ventes d’e-books également. A en croire la dernière étude, menée par l’Association of American Publishers et le Book Industry Study Group auprès de 2 000 éditeurs, elles ont augmenté de 15 % entre 2010 et 2011.
Dans le même temps, la tendance générale du marché du livre aux Etats-Unis était à la baisse, à -2,5 %. Pour autant, si les livres dématérialisés ont rapporté deux milliards de dollars en 2011, les livres imprimés représentent la grande majorité des revenus de ce secteur avec 11,1 milliards de dollars, rapporte Reuters.

Un contexte difficile et une première

Ces résultats sont d’autant plus encourageants par leur relative stabilité générale que le marché américain a vu disparaître Borders, sa deuxième plus grosse chaîne de librairies, après quarante ans d’existence. Sans oublier l’affaire qui oppose les éditeurs et Apple à la justice américaine pour entente sur les prix.
De ce contexte lourd ressort une grande première. L’étude indique ainsi que, dans la catégorie des romans destinés aux adultes, les e-books comptent pour 30 % des ventes des éditeurs, contre 13 % l’année précédente. Une progression fulgurante qui permet au rapport, pour la première fois, de pointer le fait que dans cette catégorie, il s’est vendu plus de livres électroniques que de livres reliés (les hardcovers, où couverture rigide, forme sous laquelle les nouveaux titres sortent généralement).
Evidemment, si on cumule tous les formats de livres papier, ces derniers génèrent plus de revenus. Pour autant, cela implique que les nouveautés, au moins, ont tendance à être plus lues sur tablettes et liseuses.

Amazon en hausse

Enfin, l’étude indique que les gros éditeurs ont, en 2011, gagné le plus d’argent et vendu le plus de livres, non pas par l'intermédiaire d'Amazon et consorts, mais bien des librairies physiques. Les lecteurs sortent donc encore de chez eux pour acheter de quoi lire. Oui, mais moins qu’en 2010, puisque la part de revenus des ventes réalisées dans des librairies est en baisse de 12,6 %, à 31,5 %. Amazon et ses camarades suivent, eux, une tendance inverse, en hausse de 35 %, en représentant 13 % des revenus nets des éditeurs.

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